1# Corvée est le maître mot de cette existence tout tourne autour d'une seule motivation le travail de soi, le travail sur soi. En quoi est-ce la un vouloir-vivre ? Je n'y vois qu'un laissé-vivre. La dépéricence de soi jusqu'à l'ultime echec de toutes ces souffrances, la mort, la fin de soi. Une mort interieure, là tout commence la cessation de vie. La mort n'y faisant pas partie. Elle-même est une enjambée de la vie. Elle n'existe que pour accentuer l'amour que l'on porte à ce que l'on fait. Mais que faisons-nous lorsque l'amour n'est plus là, et que la mort n'arrive pas ? Sommes-nous là pour assister à ce spectacle tant mieux macabre que vivifiant ? les extremes, les opposés faisant faux-bond. L'Harmonie ayant maintenant le goût amer de l'inutilité.
Dallas, ton univers impitoyable.
2# Que l'on me donne un verre de ce que je vois et reconnais comme un ver de poison, de mororat. La vie à laquelle j'appartiens cotoyant les rats, les plus grands, les plus extraoridinaires: la race humaine. La Ratatouille faisant preuve de leur ressemble à l'être animal. Ils expriment un même souhait de destruction de l'autre, leur reproduction frôlant l'absurde; des milliards de rats peuplent la terre tant dans le monde sous-terrain que "sur-terrain". Le monde sous-marrin et l'espace parviennent à voir, malgré tout, la lumière qui sommeille en chacun d'entre nous. Non, ce n'est pas le génie qui y vit, là au fond de soi. C'est cette lumière que l'on appellera le sacrifice de soi à l'autre.
L'autre ne voulant pas nous sauver, que faisons-nous alors ? Etant une lumière, la mort ne nous accepte pas. Il ne nous reste plus qu'à attendre que le Soleil veuille bien nous brûler - le Phenix s'eveille.
[Angoisse] Kierkegaard, "L'homme est en proie au refus de rester soi, mais en même temps à la crainte de ne pas le demeurer."
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